Le droit à l’oubli sur Google à nouveau devant la justice européenne



Le 10 janvier, Maciej Szpunar, avocat général à la CJUE, examinera deux affaires importantes relatives au droit de se faire oublier sur les moteurs de recherche. Les deux concernent sa portée territoriale et le sort des données sensibles.

Depuis Costeja, publié le 13 mai 2014, avant l'entrée en vigueur de la RGPD, le tribunal estime que Google inc. est soumis à la directive de 1995 sur le traitement des données à caractère personnel par l’intermédiaire de ses filiales de publicité.

Mieux encore, le jugement a essentiellement posé que le moteur effectue un traitement lors de l'indexation des données personnelles. Il doit alors respecter une série d'obligations, notamment le droit à la suppression reconnu aux personnes physiques.

Selon la directive susmentionnée, tous les contrôleurs doivent s’assurer que leur traitement respecte un certain niveau de qualité:

  • Les données personnelles sont traitées loyalement et licitement
  • Les données sont " collectées à des fins spécifiées, explicites et légitimes, et [sont pas] traité par la suite de manière incompatible avec ces fins "
  • Les données sont " adéquates, pertinentes et non excessives au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées et pour lesquelles elles sont ensuite traitées.t,
  • Les données sont " exact et, si nécessaire, mis à jour "
  • Les données sont " conservés sous une forme permettant l'identification des personnes concernées pendant une période n'excédant pas celle nécessaire pour atteindre les finalités pour lesquelles elles sont collectées ou pour lesquelles elles sont ultérieurement traitées ".

Sinon, un coup de gomme est nécessaire lorsqu'une requête associant un nom et un mot-clé s'oriente vers un contenu ne répondant pas à ce niveau de qualité (données inexactes, non pertinentes, excessives, etc.).

Bras de fer entre la CNIL et Google sur l'étendue du droit à l'oubli



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