les Bleues « asphyxient » le Monténégro et poursuivent leur route


Les joueurs de l’équipe française de handball après leur victoire contre le Monténégro à Nancy le 4 décembre. JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Ils continuent leur ascension au pouvoir. Au terme d’une rencontre convaincante, l’équipe féminine française de handball a remporté le meilleur match du mardi 4 décembre au Monténégro (25-20). Dans cette rencontre à ne pas perdre, sous peine d'hypothéquer en ronde préliminaire leurs chances d'entrer dans les demi-finales de "leur" euro à la maison, les joueurs d'Olivier Krumbholz ont rempli leur mission. Les deux points de victoire remportés contre le Monténégro resteront dans leur sac pour le tour principal (le petit pays des Balkans est également qualifié).

Ils ont annoncé une rencontre insensée avec un collectif voyou, même "vicieux". Mais l’équipe dirigée par Djurdjina Jaukovic n’a pas réussi à relâcher la poignée française au début du match. "Nous les avons immédiatement asphyxiés en défense et sur le ballon, ce qui nous a permis de nous dérouler derrière, retrouvé après la rencontre la gardienne Amandine Leynaud, impériale dans ses cages (14 arrêts). Physiquement et mentalement, lorsque vous commencez un match comme celui-là, avec une telle intensité de défense, d'attaque et de remontée, c'est un bon rouleau compresseur qui vous va à la tête. "

Dans un palais sportif de Gentilly (Nancy) chauffé à blanc, le rouleau compresseur français n'a pas laissé de miettes en route. Broyés, les joueurs de Per Johansson ont du mal à exister tôt dans la partie. Même en double infériorité numérique, les Bleus ont rapidement atteint huit buts d'avance et ont gardé ce matelas jusqu'à la pause.

Une bonne performance pour l'entraîneur, heureux de "Gagner cinq buts contre ce genre d’équipe"et rassuré "Voir qu'il y a des moments où nous jouons vraiment bien en attaque", où les Français n’ont pas trouvé le test en seconde période contre les Russes lors de leur défaite inaugurale (20-23).

Nous pouvons aborder le circuit principal dans de bonnes conditions.

Si les Français ont connu une crise au cours de la deuxième période, cela n’a eu aucune conséquence. Concentré et appliquant les instructions d'Olivier Krumbholz à la lettre "Si les Monténégrins sont méchants, soyez malicieux", Les coéquipiers de Béatrice Edwige ont remporté cette victoire "Match super défensif". Après la rencontre, le pivot des Bleues a émerveillé les entrées de son équipe depuis le début de cet Euro. "Je suis presque déconcerté par nos débuts dans les matches. Nous menons rapidement 5-0, nos adversaires ont mis près de dix minutes pour marquer leur premier but … C'est génial! XXX

Cette défense sans compromis du coup d'envoi est le point commun des trois matches de phase préliminaire disputés à Nancy. Devant la Russie, les Françaises n'ont pas réussi à garder la distance jusqu'au bout, laissant échapper une rencontre où elles semblaient avoir fait le plus dur (trois buts d'avance en seconde période). La réaction à la Slovénie – qui a sauvé son euro en battant la Russie, assurait de terminer premier mardi – a été sans pitié. Et mardi, les Français ont semblé commencer un rythme de croisière.

Et il maintiendra le rythme pour atteindre les objectifs élevés des Français – le titre. Le navire bleu quitte son port d'attache de Nancy en direction de Nantes. Dès jeudi, les joueurs d’Olivier Krumbholz affronteront la dangereuse Danoises, troisième du groupe A, avant de faire face à la Suède et à la Serbie.

En raison de la défaite presque surprise du Danemark contre la Serbie (la première de la compétition), les Blues se rendent à la ville des Ducs avec leur destin en main. Dans cette formule complexe de compétition où les équipes gardent les points acquis au tour préliminaire contre les autres qualifiés, seule la Russie arrive avec deux victoires en poche (4 points). Toutes les autres équipes partent sur la même ligne (2 points), sachant que deux nations atteindront les demi-finales. "Nous espérons que les Russes vont s'échapper avant", avait prophétisé Olivier Krumbholz après la défaite contre les joueurs de Evgenii Trefilov.

Pour l'entraîneur français, qui salue un "Dynamique collective intéressante" dans ses joueurs, la rencontre contre les Danois est annoncée "Compliqué et sera joué dans les têtes. Il devra être joué avec rage dans l'estomac et une détermination extrême." Le genre de détermination dont ont fait preuve les coéquipiers d’Allison Pineau pour deux matchs.

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