Une interdiction de réseaux sociaux dans l’arsenal de la future loi contre la haine



Hier, lors de son discours devant le Conseil représentatif des institutions juives en France, Emmanuel Macron a annoncé que la future loi contre la haine se concrétiserait par une proposition présentée par la membre Laetitia Avia. Parmi les mesures, une interdiction des réseaux sociaux pour les internautes condamnés pour haine en ligne.

Le président de la République a annoncé sans surprise que cette proposition reprendrait les propositions du rapport du même député LREM, tout en s'inspirant de la loi allemande qui prévoit des amendes de 50 millions d'euros pour des personnes morales.

De nouvelles sanctions pénales, pénales et pécuniaires sont attendues, une responsabilité accrue des plates-formes et un blocage de l'accès facilité. " La question de l'anonymat sera posée ", Confirme le chef de l'Etat qui ne souhaite plus la remettre en question.

Le texte imposera des retraits dès que possible de tous les contenus appelant à la haine et mettant en œuvre toutes les techniques permettant d'identifier l'identité le plus rapidement possible et appelant enfin à la responsabilité y compris juridique desdites plateformes ".

Après avoir vanté les efforts de Facebook, " aujourd'hui, il existe encore des plates-formes telles que Twitter, pour citer les mauvais exemples, qui attendent des semaines avant de donner les identifiants permettant de lancer des poursuites judiciaires contre ceux qui ont appelé à la haine, d'assassiner, ce qui prend parfois des jours, des semaines supprimer ces contenus identifiés ".

Une proposition plutôt qu'une facture



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