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Les journalistes arrêtés brièvement
Un journaliste et un photographe de la presse algérienne ont été brièvement arrêtés et la police les a tenus à l'écart de la manifestation avant de les relâcher, selon le journaliste de l'Agence France-Presse (AFP) sur place, à qui des policiers ont demandé de s'éloigner pour le sien " Sécurité ".
A Oran, les manifestations ont déjà commencé
Selon notre correspondant à Oran, Ali Ezhar, les habitants de la deuxième ville du pays n'ont pas attendu la fin de la prière et se sont rassemblés massivement à la place du premier novembre. Des milliers de jeunes chantent à l'unisson "Le FLN efface" et L'Algérie va gagner, la démocratie ».
A Alger, le métro est fermé avant la manifestation
Selon notre correspondant Amir Akef, les habitants qui ont trouvé une porte fermée à l’entrée du métro de Hussein Dey ont décidé de marcher jusqu’au centre-ville.
D'Alger à Ouargla, les Algériens vont toujours dans la rue
Une semaine après les premières processions, de nouveaux appels à manifester ont été lancés sur les réseaux sociaux ce vendredi 1er mars.
Après la semaine écoulée – manifestations du collectif Mouwatana, d’étudiants, d’avocats et de journalistes, appels des partis d’opposition, intellectuels -, ils seront sans aucun doute entendus.
Il reste cependant une inconnue: l'attitude des autorités. Jusqu'à présent sourds à la demande de retrait de la candidature du président sortant, ils ont pour le moment limité l'usage de la force.
"Le régime a surestimé la patience du peuple"
Depuis le 22 février, l'Algérie est secouée par une manifestation contre la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat qui a pris tout le monde par surprise. On pensait que les Algériens étaient vaccinés contre la tentation de la rue, à cause du souvenir encore frais de la violence de la "décennie noire" des années 1990.
Mais, selon l'historienne Karima Dirèche, en protestant massivement contre Bouteflika, les Algériens nient leur prétendue dépolitisation héritée de cette "décennie noire":
"Cette lecture, menée depuis près de vingt ans par les dirigeants algériens, une société figée dans le traumatisme des années 1990 et dans un état d'étouffement. (…) Mais le régime a surestimé la patience du peuple algérien – ce qui donne la mesure de sa morgue et de sa condescendance, comptant sur la prétendue dépolitisation de la population héritée de la violence de 1990. Les Algériens disent aujourd'hui le contraire: nous ne voterons pas pour une chaise vide. "
Retrouvez son analyse complète ici:
Bonjour et bienvenue sur ce live consacré aux manifestations contre un possible cinquième mandat d'Abdelaziz Bouteflika en Algérie
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