5 grammes de plastique avalés par semaine : le gouvernement saisit l’Agence nationale de sécurité – Sciences
Une étude a conclu que nous ingérons 5 grammes de plastique par semaine, sous forme de particules disséminées dans des produits alimentaires. En France, l'Anses examinera la question.
Sommes-nous réellement en train de payer 5 grammes de plastique par semaine? Le gouvernement français a décidé de saisir l'Agence nationale pour la sécurité sanitaire (ANSES), a annoncé l'AFP le 13 juin 2019. Cette décision intervient après la publication d'une étude sur " consommation humaine de microplastiques Dans le journal Science et technologie de l'environnement 5 juin.
Ce travail est basé sur 26 autres études de consommateurs américains & # 39; ingestion de microparticules de plastique dans les aliments et les boissons. Sur cette base, les scientifiques concluent que cette population avale entre 39 000 et 52 000 particules par an. Par semaine, cette consommation équivaudrait au poids d'une carte de crédit. On parle de microplastiques pour désigner les particules inférieures à 5 millimètres.
Vérifiez si cette conclusion s'applique au français
C'est pour vérifier la validité de ces résultats, et voir s'ils s'appliquent à la consommation française, que l'Anses a été saisie par le gouvernement. Brunette Poirson, secrétaire d’État à la transition écologique, a expliqué au CMR: " Je veux fonder tout mon travail sur la science, je ne sais pas si cette étude est vraie, pas vraie … Dit-elle. L’Anses, régulièrement chargée de l’évaluation des risques sanitaires dans le domaine de l’alimentation et de l’environnement, mènera une étude détaillée approfondie Pour en savoir plus.
Les chercheurs qui ont publié dans Science et technologie de l'environnement étaient intéressés par les travaux faisant état d'humains & # 39; consommation réelle ou moyenne de microplastiques dans plusieurs types de produits: poisson, crustacés, sucres ajoutés, sel, alcool, eau. Les particules présentes dans l'air et inhalées ont également été prises en compte: dans ce cas, ce serait entre 74 000 et 121 000 particules de plastique consommées par un humain en un an. Les quantités étaient liées à une estimation de la consommation quotidienne de chacun de ces produits.
Limites méthodologiques
" Ces estimations sont sujettes à un grand nombre de variations, compte tenu des limitations méthodologiques et des données disponibles, ces valeurs sont probablement sous-estimées. Écrivez les auteurs de l'étude. Les auteurs reconnaissent avoir formulé diverses hypothèses pour parvenir à leur conclusion. Selon eux, ils ont toujours opté pour estimations conservatrices Ce qui les amène à conclure que leurs résultats pourraient être un " sous-estimation importante ".
Les chercheurs ajoutent qu'il est difficile d'estimer dans quelle mesure cette consommation de microplastique représente un risque pour la santé et, dans l'affirmative, dans quelle mesure. Cette question devrait occuper l’Anses, jusqu’à une date non précisée.
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