#LeBrief – édition du 20 novembre 2019



La direction générale des finances publiques " a des milliards de données qui ne demandent qu'à être exploitées et croisées avec d'autres pour lutter contre la grande fraude fiscale Jérôme Fournel, son directeur.

Dans une tribune mondiale, il plaide pour que l'article 57 du projet de loi de finances, déjà adopté par les députés, soit prochainement entre les mains des sénateurs.

" Contrairement aux fausses informations diffusées à ce sujet, il s’agit de collecter les seules données mises en ligne publiquement et librement accessibles par tous. Il n’est pas question pour l’administration fiscale de saisir des publications protégées ou des données que chacun souhaite conserver pour soi-même ".

Celles-ci " seulement des données »Concernera toutes les plateformes de vente, d'échange, de partage de contenus, de biens et de services. Un océan sur lequel Bercy et les douanes pourront pratiquer la collecte de masse pour trouver des index d'infractions.

" L’approche est donc beaucoup moins intrusive que l’utilisation faite des données personnelles par les lecteurs numériques et les sites commerciaux, utilisation qui va bien au-delà des données publiées à la lumière des connaissances de chacun. "Il tempère.

Clairement: le rêve de DGFIP n’est rien contre le cauchemar de Google, Microsoft, Facebook et d’autres Amazon.

" Activités occultes, domiciliation fiscale frauduleuse, trafic illicite en ligne: tels sont les problèmes dont nous parlons ".

Ce sont les trois piliers qui serviront de traitement final, sachant que le texte initial, porté par le gouvernement, visait également à trouver des infractions.

L'ampleur de cette exploitation a été recentrée sur les infractions les plus graves lors des travaux de l'Assemblée nationale.

" Je suis sûrconclut-il que si les administrations – y compris l'administration fiscale – ne sont pas autorisées à tester, à expérimenter, parfois à faire des erreurs et à abandonner, elles resteront au bord des révolutions technologiques actuelles ou futures, et ce, au détriment de de la qualité du service public ".



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